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La guéguerre qui secoue le F91

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Une plainte pour «abus de biens sociaux» à l’encontre de Flavio Becca a été déposée lundi au parquet de Luxembourg. En cause, «un cadeau» que Jonathan Joubert aurait reçu lors de l’achat de son appartement.

Le nom du capitaine dudelangeois et emblématique gardien de la sélection nationale est abîmé depuis hier par une affaire dont la genèse se trouve dans le conflit entre Flavio Becca, mécène du F91, et Éric Lux, un de ses (anciens ?) partenaires en affaires.

Pourquoi cette plainte ?

Qu’importe l’issue de l’affaire qui a éclos hier, le but de la plainte émanant d’Éric Lux (via les sociétés Ikodomos Holding et Trivola) reste le même : fragiliser Flavio Becca. Les deux hommes n’en sont pas à leur premier affrontement public mais il s’agit du premier qui implique Flavio Becca en tant que grand argentier du F91.

Peut-on parler de corruption ?

Aussi puissant soit-il, le mot a été lâché au milieu de plein d’autres, hier, par divers médias. Au cœur d’une période où le football est marqué par les multiples scandales de la FIFA et de son président, Sepp Blatter, le terme semble toutefois démesuré.

Les faits qui sont reprochés à Becca concernent un «abus de biens sociaux». Jonathan Joubert a bénéficié d’une remise le jour de l’achat de son appartement à Dudelange, il y a trois ans (il a acheté un bien 405 010 euros alors qu’il était estimé à 450 000 euros). Jusqu’ici, aucune preuve n’a été apportée pour faire un lien avec la prolongation de contrat qu’il a signée à ce moment-là.

D’ailleurs, le gardien de 35 ans crie sur tous les toits depuis plus longtemps que trois ans qu’il compte finir sa carrière au Luxembourg, un pays qui l’a adopté depuis 1999 et dont il défend les couleurs en équipe nationale depuis 2006. La puissance que représente le F91 à l’échelle du foot luxembourgeois ne laissait aucun doute sur le fait que Joubert finirait sa carrière au F91. Il n’y avait donc aucune raison de «l’acheter».

Cela peut-il avoir un impact sportif ?

«Non», scandent à l’unisson la Fédération luxembourgeoise de football et le F91 Dudelange. Pour autant, une interrogation légitime se pose : si l’affaire en cours débouche sur une confirmation des accusations et que ce procédé est généralisé, la FIFA peut-elle demander des sanctions ? Et contre qui ? Nous n’avons pas réussi à joindre le service juridique de la plus haute instance du football mondial, hier. Pendant ce temps-là, le foot luxembourgeois se retranche derrière le caractère privé de l’histoire.

Quelle est la position de la FLF ?

En marge de la plainte qui a été déposée au parquet de Luxembourg, la FLF a reçu un courrier, mercredi en fin de journée. L’expéditeur, Ikomodos, suggérait à la fédération luxembourgeoise de prendre ses responsabilités par rapport à Jonathan Joubert.

Premier vice-président de la FLF et avocat à la Cour, Jean-Jacques Schonkert arrose : «La lettre qu’on a reçue provient de gens qui n’ont aucun lien direct avec la FLF, le club ou avec le joueur (NDLR : le F91 et Joubert). L’éthique du sport n’est pas atteinte. Alors on n’intervient pas. On ne va pas aller fouiller dans les comptes privés de chacun de nos licenciés, vous comprenez ? Si on nous dit que Joubert a été payé pour faire exprès de se prendre des buts, là, O. K. Mais dans ce cas, c’est une affaire qui ne nous regarde pas. Ce qui se passe, c’est que des gens manipulent le foot pour régler leurs comptes en public. C’est l’histoire de deux anciens partenaires qui se chiffonnent devant tout un pays. C’est le football luxembourgeois qui est pris en otage et Joubert en particulier. Les finances des clubs ? Un organisme indépendant vérifie chaque année la conformité des comptes.»

Matthieu Pécot


Flavio, Eric et Gérard sont sur un bateau

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Au lendemain de la plainte d’une société d’Éric Lux à l’encontre de Flavio Becca pour «abus de biens sociaux», le mécène du F91 Dudelange serait à l’origine d’une réplique qui a autant secoué le monde du football luxembourgeois que celui des affaires, vendredi : le CS Fola Esch, présidé par Gérard Lopez, est pointé du doigt pour «blanchiment d’argent». Que la fête continue.

Mais où s’arrêteront-ils? Les portefeuilles les plus puissants du pays sont en train de se bagarrer à coups de révélations pas très glorieuses. Après le F91, c’est au tour de son rival, le Fola, d’être sur le devant de la scène.

Attaque, contre-attaque. L’affrontement que se livrent les deux hommes d’affaires Flavio Becca et Éric Lux a connu un nouveau rebondissement vendredi. Après le F91 de Flavio Becca jeudi, c’est au tour du Fola, le club rival de la Métropole du fer de se faire tacler par derrière.

Vendredi, la radio 100,7 a annoncé que la commission de l’octroi des licences UEFA avait dénoncé le club de foot d’Esch-sur-Alzette à la cellule de renseignement financier du parquet de Luxembourg. Selon cette commission de contrôle luxembourgeoise, le CS Fola aurait reçu 2 millions d’euros qui auraient été par la suite remboursés de manière frauduleuse. Une partie de l’argent aurait transité par Lynx Investments Limited, une société basée à Hong Kong. Cette société appartient à Éric Lux, copropriétaire de l’écurie F1 Lotus avec Gérard Lopez, ce dernier étant président du CS Fola. La boucle est bouclée. La commission évoque une possibilité de «blanchiment d’argent». L’accusation est lourde, la deuxième mi-temps du match Becca-Lux peut commencer.

Flavio Becca. (photo archives LQ)

Flavio Becca. (photo archives LQ)

Rappel  : la première période a eu lieu lundi. Ce jour-là, une plainte pour «abus de biens sociaux» avait été déposée à l’encontre de Flavio Becca devant le parquet de Luxembourg. Dans ce dossier, les plaignants sont les sociétés Ikodomos Holding et Trivola, pilotées par… Éric Lux. La nouvelle a fuité dans la presse jeudi.

L’histoire est simple  : le gardien du club dudelangeois Jonathan Joubert aurait bénéficié d’un cadeau du mécène du F91 Flavio Becca, c’est-à-dire une ristourne d’un peu moins de 45  000  euros sur l’achat d’un appartement estimé à 450 000 euros. Jeudi, le parquet a expliqué que si la plainte avait bien été enregistrée, aucune enquête n’avait été ouverte. Le dossier est actuellement étudié de près. Jeudi, Flavio Becca avait vertement réagi et évoqué sa lassitude «face à ce cirque ignoble». Il avait contre-attaqué en lançant une citation directe devant la chambre correctionnelle contre Éric Lux et ses sociétés pour «calomnie et diffamation».

Vendredi, nouveau rebondissement donc. La radio 100,7 a annoncé que le parquet a reçu un autre dossier à examiner  : la dénonciation concernant ce remboursement de 2  millions d’euros au président du CS Fola Gérard Lopez. «Cette dénonciation a eu lieu récemment mais pas ce matin», a précisé, vendredi, le porte-parole du parquet Henri Eippers.

Là encore, les procureurs devront étudier de près les documents avant d’ordonner l’ouverture d’une enquête ou bien de classer sans suite ce dossier. Le parquet s’est, évidemment, refusé à tout commentaire mais semble être, bien malgré lui, l’arbitre de cet affrontement entre Flavio Becca et Éric Lux.

Ce nouveau coup bas entre les deux hommes a fait bondir les responsables du Fola. Par voie de communiqué, ils ont immédiatement riposté en rappelant que «tous les dons et sponsoring se font au CS Fola par des virements bancaires et toutes les opérations ont donc fait l’objet d’un contrôle par la Commission de contrôle du secteur financier de sorte qu’aucune irrégularité comptable voire même pénale ne pourra être décelée». Ils rejettent toutes les accusations parues dans les médias vendredi  : «Il est formellement contesté que le CS Fola ait versé le montant de 2  millions d’euros à messieurs Lopez et Lux!» Le club doyen du football luxembourgeois s’étonne aussi «que des données confidentielles et inhérentes à la commission de contrôle de la licence UEFA de la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) aient été rendues publiques». Le champion 2015, qui a succédé au palmarès au F91, a annoncé qu’il exigeait une enquête interne pour «confondre le ou les responsables».

Coup de pouce financier

Interrogé vendredi, le secrétaire général du CS Fola, Pim Knaff, était tout aussi vindicatif. Quand on parle de «blanchiment» dans cette affaire, l’avocat de profession coupe sèchement  :  «C’est faux! On a remboursé des dettes auprès de notre président qui nous avait prêté de l’argent. On a fait ce que fait tout bon débiteur, on a remboursé .» Et Pim Knaff d’ajouter sans se faire prier  : «Le président a prêté de l’argent à son club durant les années 2008, 2009 et 2010, à une époque où on n’était pas où on est maintenant. Nous avons remboursé l’argent sur plusieurs exercices, nous avons remboursé ce prêt il n’y a pas des mois, mais il y a déjà des années !»

Ce coup de pouce financier à la fin des années 2000 a été nécessaire après des aléas économiques qui ont vidé les caisses du club comme la faillite surprise d’un des gros sponsors de l’équipe. Ce prêt de 2 millions était connu de tous selon Pim Knaff, que ce soit à la fédération ou auprès de la fameuse commission de l’octroi des licences UEFA.

« On a reçu la licence le 27 avril »

Selon le secrétaire général du CS Fola, ce type de prêt d’argent avec remboursement a même été recommandé par Price WaterHouse Coopers. Cet auditeur, indépendant, était d’ailleurs la principale caution des dirigeants du club eschois, vendredi, pour montrer leur bonne foi. Il est un acteur incontournable entre les clubs et la commission d’octroi de la licence UEFA.

En effet, c’est Price Waterhouse Coopers qui étudie à la loupe les comptes des clubs avant de dévoiler ses conclusions devant ladite commission. Ses membres suivent ensuite généralement l’avis des auditeurs pour délivrer la licence, le fameux sésame permettant de jouer des matches au niveau européen. Un système simple et clair. « Nous avons reçu la licence le 27 avril », rappelle Pim Knaff. Vendredi, la nouvelle de cette dénonciation a provoqué la surprise et la colère.

Le secrétaire général eschois se pose alors plusieurs questions. Comment la commission peut délivrer une licence UEFA à un club et dénoncer un hypothétique «blanchiment» d’argent à la justice quelques jours plus tard? Comment peut-on parler de «blanchiment» alors que Price Waterhouse Coopers a donné son aval aux membres de la commission concernant la bonne tenue des comptes du Fola.

Une histoire « pour détourner l’attention »

«La commission n’a rien eu à redire et nous a donc accordé cette licence , martèle Pim Knaff. Price Waterhouse Coopers est extrêmement strict et pointilleux. Je peux vous dire que si vous avez dépensé dix euros et que vous ne pouvez pas documenter cette dépense, c’est la catastrophe ». Alors deux millions d’euros… « Tout ça, toute cette affaire, ça va faire pschitt, résume le secrétaire général du CS Fola. Ce prêt avait été débattu, tout le monde était au courant, nous avons été parfaitement transparents.»

Pim Knaff a évidemment une petite idée concernant le commanditaire de ce mauvais coup porté à son club. «Cette histoire est pour détourner l’attention sur son concurrent, c’était prévisible», persifle l’Eschois qui se garde bien de nommer qui que ce soit. Le dirigeant évoquera seulement, tout comme le communiqué du comité du CS Fola, le «premier supporter» et «le mécène de notre plus grand rival sportif manifestement aigri par la défaite». En clair : Flavio Becca. En football, on appelle ça une contre-attaque. En affaires aussi.

Laurent Duraisin

A quoi joue Michel Wolter ?

Si le CS Fola ne se fait aucune illusion quant à l’identité de la personne qui se cache derrière ces soupçons de blanchiment d’argent, l’un des personnages forts de vendredi n’est autre que Michel Wolter. Le bourgmestre de Käerjeng, président du CSV de 2009 à 2014, a, parmi ses casquettes, une qui fait de lui le président de la première instance de la commission de l’octroi des licences de l’UEFA.

En substance, cette licence est une sorte de «permis de conduire» pour les clubs luxembourgeois et est d’autant plus indispensable pour ceux qui disputent régulièrement des Coupes d’Europe (F91 Dudelange, Fola Esch, Jeunesse Esch, FC Differdange 03). Reste que cette commission – dont la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) n’a cessé de rappeler «l’indépendance» ces dernières heures – après la consultation d’un audit financier, dégaine un feu vert à la FLF signifiant que le club peut bénéficier de la licence UEFA pour la saison à venir.

Le CS Fola Esch l’a obtenu cette saison, comme tous les autres clubs de BGL Ligue. La dénonciation de «blanchiment d’argent» auprès du parquet provient étrangement de cette commission. Pour tenter de démêler ce paradoxe, nous avons tenté de joindre Michel Wolter à plusieurs reprises vendredi. L’ancien ministre de l’Intérieur était injoignable.

M. P.

Gérard Lopez a passé « une excellente journée »

Gérard Lopez a beau être un homme occupé, il était surtout un homme heureux, vendredi. «Oui, on peut dire que j’ai passé une excellente journée» , valide l’homme d’affaires. Et pour cause, dans la matinée, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, il venait de réaliser un gros coup en signant un accord de partenariat stratégique avec le gouverneur russe de Yamal, Dmitri Kobylkin. «Ce partenariat a été conclu en présence du représentant du président de la Russie (NDLR  : Vladimir Poutine) pour le district fédéral de l’Oural, Igor Kholmanskih», précisait plus tôt dans la journée un communiqué envoyé par le porte-parole de Lopez. Le businessman hispano-luxembourgeois paraphait cet accord en qualité de président de Rise Capital, fonction toute fraîche qu’il occupe depuis la semaine dernière.

Objectif : 12 milliards de dollars

Rappel  : Rise Capital est un fonds d’investissement russe basé en Suède et détenu à 50% par Nekton Group, dont Lopez est l’actionnaire principal. Nekton est spécialisé dans la levée de fonds pour des projets d’infrastructure pétrolière et dans le négoce de produits bruts et raffinés. «Je suis très content de cette signature. Nous avons eu l’occasion de faire du business ces deux dernières années avec des grosses banques en Russie et avions pu constater que les gens de Rise Capital étaient fiables, explique Lopez. Ils étaient actifs dans cette région du Yamal qui est la plus prometteuse. C’est la région qui détient les plus grandes réserves du monde. Il me semblait alors évident que nous devions nous revoir.»

Rise Capital, engagée en ce moment à hauteur de 2 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure en Russie, compte développer ses capacités d’investissements au niveau de 12 milliards de dollars ces prochaines années.

Fatalement, le caractère astronomique de ces chiffres a été suffisamment important pour éclipser, aux yeux de Gérard Lopez, les dénonciations dont le Fola a été victime. Le président du club eschois s’est d’ailleurs refusé à commenter ce nouvel épisode qui malmène le foot luxembourgeois. Pour lui, il était temps d’entonner ce qu’il avait à entonner  : hip hip hip Oural!

Matthieu Pécot

Lire aussi : Affaires Becca-Lux-Lopez : quand Lux déclare forfait à Differdange

 

La guéguerre qui secoue le F91

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Une plainte pour «abus de biens sociaux» à l’encontre de Flavio Becca a été déposée lundi au parquet de Luxembourg. En cause, «un cadeau» que Jonathan Joubert aurait reçu lors de l’achat de son appartement.

Le nom du capitaine dudelangeois et emblématique gardien de la sélection nationale est abîmé depuis hier par une affaire dont la genèse se trouve dans le conflit entre Flavio Becca, mécène du F91, et Éric Lux, un de ses (anciens ?) partenaires en affaires.

Pourquoi cette plainte ?

Qu’importe l’issue de l’affaire qui a éclos hier, le but de la plainte émanant d’Éric Lux (via les sociétés Ikodomos Holding et Trivola) reste le même : fragiliser Flavio Becca. Les deux hommes n’en sont pas à leur premier affrontement public mais il s’agit du premier qui implique Flavio Becca en tant que grand argentier du F91.

Peut-on parler de corruption ?

Aussi puissant soit-il, le mot a été lâché au milieu de plein d’autres, hier, par divers médias. Au cœur d’une période où le football est marqué par les multiples scandales de la FIFA et de son président, Sepp Blatter, le terme semble toutefois démesuré.

Les faits qui sont reprochés à Becca concernent un «abus de biens sociaux». Jonathan Joubert a bénéficié d’une remise le jour de l’achat de son appartement à Dudelange, il y a trois ans (il a acheté un bien 405 010 euros alors qu’il était estimé à 450 000 euros). Jusqu’ici, aucune preuve n’a été apportée pour faire un lien avec la prolongation de contrat qu’il a signée à ce moment-là.

D’ailleurs, le gardien de 35 ans crie sur tous les toits depuis plus longtemps que trois ans qu’il compte finir sa carrière au Luxembourg, un pays qui l’a adopté depuis 1999 et dont il défend les couleurs en équipe nationale depuis 2006. La puissance que représente le F91 à l’échelle du foot luxembourgeois ne laissait aucun doute sur le fait que Joubert finirait sa carrière au F91. Il n’y avait donc aucune raison de «l’acheter».

Cela peut-il avoir un impact sportif ?

«Non», scandent à l’unisson la Fédération luxembourgeoise de football et le F91 Dudelange. Pour autant, une interrogation légitime se pose : si l’affaire en cours débouche sur une confirmation des accusations et que ce procédé est généralisé, la FIFA peut-elle demander des sanctions ? Et contre qui ? Nous n’avons pas réussi à joindre le service juridique de la plus haute instance du football mondial, hier. Pendant ce temps-là, le foot luxembourgeois se retranche derrière le caractère privé de l’histoire.

Quelle est la position de la FLF ?

En marge de la plainte qui a été déposée au parquet de Luxembourg, la FLF a reçu un courrier, mercredi en fin de journée. L’expéditeur, Ikomodos, suggérait à la fédération luxembourgeoise de prendre ses responsabilités par rapport à Jonathan Joubert.

Premier vice-président de la FLF et avocat à la Cour, Jean-Jacques Schonkert arrose : «La lettre qu’on a reçue provient de gens qui n’ont aucun lien direct avec la FLF, le club ou avec le joueur (NDLR : le F91 et Joubert). L’éthique du sport n’est pas atteinte. Alors on n’intervient pas. On ne va pas aller fouiller dans les comptes privés de chacun de nos licenciés, vous comprenez ? Si on nous dit que Joubert a été payé pour faire exprès de se prendre des buts, là, O. K. Mais dans ce cas, c’est une affaire qui ne nous regarde pas. Ce qui se passe, c’est que des gens manipulent le foot pour régler leurs comptes en public. C’est l’histoire de deux anciens partenaires qui se chiffonnent devant tout un pays. C’est le football luxembourgeois qui est pris en otage et Joubert en particulier. Les finances des clubs ? Un organisme indépendant vérifie chaque année la conformité des comptes.»

Matthieu Pécot

Flavio, Eric et Gérard sont sur un bateau

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Au lendemain de la plainte d’une société d’Éric Lux à l’encontre de Flavio Becca pour «abus de biens sociaux», le mécène du F91 Dudelange serait à l’origine d’une réplique qui a autant secoué le monde du football luxembourgeois que celui des affaires, vendredi : le CS Fola Esch, présidé par Gérard Lopez, est pointé du doigt pour «blanchiment d’argent». Que la fête continue.

Mais où s’arrêteront-ils? Les portefeuilles les plus puissants du pays sont en train de se bagarrer à coups de révélations pas très glorieuses. Après le F91, c’est au tour de son rival, le Fola, d’être sur le devant de la scène.

Attaque, contre-attaque. L’affrontement que se livrent les deux hommes d’affaires Flavio Becca et Éric Lux a connu un nouveau rebondissement vendredi. Après le F91 de Flavio Becca jeudi, c’est au tour du Fola, le club rival de la Métropole du fer de se faire tacler par derrière.

Vendredi, la radio 100,7 a annoncé que la commission de l’octroi des licences UEFA avait dénoncé le club de foot d’Esch-sur-Alzette à la cellule de renseignement financier du parquet de Luxembourg. Selon cette commission de contrôle luxembourgeoise, le CS Fola aurait reçu 2 millions d’euros qui auraient été par la suite remboursés de manière frauduleuse. Une partie de l’argent aurait transité par Lynx Investments Limited, une société basée à Hong Kong. Cette société appartient à Éric Lux, copropriétaire de l’écurie F1 Lotus avec Gérard Lopez, ce dernier étant président du CS Fola. La boucle est bouclée. La commission évoque une possibilité de «blanchiment d’argent». L’accusation est lourde, la deuxième mi-temps du match Becca-Lux peut commencer.

Flavio Becca. (photo archives LQ)

Flavio Becca. (photo archives LQ)

Rappel  : la première période a eu lieu lundi. Ce jour-là, une plainte pour «abus de biens sociaux» avait été déposée à l’encontre de Flavio Becca devant le parquet de Luxembourg. Dans ce dossier, les plaignants sont les sociétés Ikodomos Holding et Trivola, pilotées par… Éric Lux. La nouvelle a fuité dans la presse jeudi.

L’histoire est simple  : le gardien du club dudelangeois Jonathan Joubert aurait bénéficié d’un cadeau du mécène du F91 Flavio Becca, c’est-à-dire une ristourne d’un peu moins de 45  000  euros sur l’achat d’un appartement estimé à 450 000 euros. Jeudi, le parquet a expliqué que si la plainte avait bien été enregistrée, aucune enquête n’avait été ouverte. Le dossier est actuellement étudié de près. Jeudi, Flavio Becca avait vertement réagi et évoqué sa lassitude «face à ce cirque ignoble». Il avait contre-attaqué en lançant une citation directe devant la chambre correctionnelle contre Éric Lux et ses sociétés pour «calomnie et diffamation».

Vendredi, nouveau rebondissement donc. La radio 100,7 a annoncé que le parquet a reçu un autre dossier à examiner  : la dénonciation concernant ce remboursement de 2  millions d’euros au président du CS Fola Gérard Lopez. «Cette dénonciation a eu lieu récemment mais pas ce matin», a précisé, vendredi, le porte-parole du parquet Henri Eippers.

Là encore, les procureurs devront étudier de près les documents avant d’ordonner l’ouverture d’une enquête ou bien de classer sans suite ce dossier. Le parquet s’est, évidemment, refusé à tout commentaire mais semble être, bien malgré lui, l’arbitre de cet affrontement entre Flavio Becca et Éric Lux.

Ce nouveau coup bas entre les deux hommes a fait bondir les responsables du Fola. Par voie de communiqué, ils ont immédiatement riposté en rappelant que «tous les dons et sponsoring se font au CS Fola par des virements bancaires et toutes les opérations ont donc fait l’objet d’un contrôle par la Commission de contrôle du secteur financier de sorte qu’aucune irrégularité comptable voire même pénale ne pourra être décelée». Ils rejettent toutes les accusations parues dans les médias vendredi  : «Il est formellement contesté que le CS Fola ait versé le montant de 2  millions d’euros à messieurs Lopez et Lux!» Le club doyen du football luxembourgeois s’étonne aussi «que des données confidentielles et inhérentes à la commission de contrôle de la licence UEFA de la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) aient été rendues publiques». Le champion 2015, qui a succédé au palmarès au F91, a annoncé qu’il exigeait une enquête interne pour «confondre le ou les responsables».

Coup de pouce financier

Interrogé vendredi, le secrétaire général du CS Fola, Pim Knaff, était tout aussi vindicatif. Quand on parle de «blanchiment» dans cette affaire, l’avocat de profession coupe sèchement  :  «C’est faux! On a remboursé des dettes auprès de notre président qui nous avait prêté de l’argent. On a fait ce que fait tout bon débiteur, on a remboursé .» Et Pim Knaff d’ajouter sans se faire prier  : «Le président a prêté de l’argent à son club durant les années 2008, 2009 et 2010, à une époque où on n’était pas où on est maintenant. Nous avons remboursé l’argent sur plusieurs exercices, nous avons remboursé ce prêt il n’y a pas des mois, mais il y a déjà des années !»

Ce coup de pouce financier à la fin des années 2000 a été nécessaire après des aléas économiques qui ont vidé les caisses du club comme la faillite surprise d’un des gros sponsors de l’équipe. Ce prêt de 2 millions était connu de tous selon Pim Knaff, que ce soit à la fédération ou auprès de la fameuse commission de l’octroi des licences UEFA.

« On a reçu la licence le 27 avril »

Selon le secrétaire général du CS Fola, ce type de prêt d’argent avec remboursement a même été recommandé par Price WaterHouse Coopers. Cet auditeur, indépendant, était d’ailleurs la principale caution des dirigeants du club eschois, vendredi, pour montrer leur bonne foi. Il est un acteur incontournable entre les clubs et la commission d’octroi de la licence UEFA.

En effet, c’est Price Waterhouse Coopers qui étudie à la loupe les comptes des clubs avant de dévoiler ses conclusions devant ladite commission. Ses membres suivent ensuite généralement l’avis des auditeurs pour délivrer la licence, le fameux sésame permettant de jouer des matches au niveau européen. Un système simple et clair. « Nous avons reçu la licence le 27 avril », rappelle Pim Knaff. Vendredi, la nouvelle de cette dénonciation a provoqué la surprise et la colère.

Le secrétaire général eschois se pose alors plusieurs questions. Comment la commission peut délivrer une licence UEFA à un club et dénoncer un hypothétique «blanchiment» d’argent à la justice quelques jours plus tard? Comment peut-on parler de «blanchiment» alors que Price Waterhouse Coopers a donné son aval aux membres de la commission concernant la bonne tenue des comptes du Fola.

Une histoire « pour détourner l’attention »

«La commission n’a rien eu à redire et nous a donc accordé cette licence , martèle Pim Knaff. Price Waterhouse Coopers est extrêmement strict et pointilleux. Je peux vous dire que si vous avez dépensé dix euros et que vous ne pouvez pas documenter cette dépense, c’est la catastrophe ». Alors deux millions d’euros… « Tout ça, toute cette affaire, ça va faire pschitt, résume le secrétaire général du CS Fola. Ce prêt avait été débattu, tout le monde était au courant, nous avons été parfaitement transparents.»

Pim Knaff a évidemment une petite idée concernant le commanditaire de ce mauvais coup porté à son club. «Cette histoire est pour détourner l’attention sur son concurrent, c’était prévisible», persifle l’Eschois qui se garde bien de nommer qui que ce soit. Le dirigeant évoquera seulement, tout comme le communiqué du comité du CS Fola, le «premier supporter» et «le mécène de notre plus grand rival sportif manifestement aigri par la défaite». En clair : Flavio Becca. En football, on appelle ça une contre-attaque. En affaires aussi.

Laurent Duraisin

A quoi joue Michel Wolter ?

Si le CS Fola ne se fait aucune illusion quant à l’identité de la personne qui se cache derrière ces soupçons de blanchiment d’argent, l’un des personnages forts de vendredi n’est autre que Michel Wolter. Le bourgmestre de Käerjeng, président du CSV de 2009 à 2014, a, parmi ses casquettes, une qui fait de lui le président de la première instance de la commission de l’octroi des licences de l’UEFA.

En substance, cette licence est une sorte de «permis de conduire» pour les clubs luxembourgeois et est d’autant plus indispensable pour ceux qui disputent régulièrement des Coupes d’Europe (F91 Dudelange, Fola Esch, Jeunesse Esch, FC Differdange 03). Reste que cette commission – dont la Fédération luxembourgeoise de football (FLF) n’a cessé de rappeler «l’indépendance» ces dernières heures – après la consultation d’un audit financier, dégaine un feu vert à la FLF signifiant que le club peut bénéficier de la licence UEFA pour la saison à venir.

Le CS Fola Esch l’a obtenu cette saison, comme tous les autres clubs de BGL Ligue. La dénonciation de «blanchiment d’argent» auprès du parquet provient étrangement de cette commission. Pour tenter de démêler ce paradoxe, nous avons tenté de joindre Michel Wolter à plusieurs reprises vendredi. L’ancien ministre de l’Intérieur était injoignable.

M. P.

Gérard Lopez a passé « une excellente journée »

Gérard Lopez a beau être un homme occupé, il était surtout un homme heureux, vendredi. «Oui, on peut dire que j’ai passé une excellente journée» , valide l’homme d’affaires. Et pour cause, dans la matinée, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, il venait de réaliser un gros coup en signant un accord de partenariat stratégique avec le gouverneur russe de Yamal, Dmitri Kobylkin. «Ce partenariat a été conclu en présence du représentant du président de la Russie (NDLR  : Vladimir Poutine) pour le district fédéral de l’Oural, Igor Kholmanskih», précisait plus tôt dans la journée un communiqué envoyé par le porte-parole de Lopez. Le businessman hispano-luxembourgeois paraphait cet accord en qualité de président de Rise Capital, fonction toute fraîche qu’il occupe depuis la semaine dernière.

Objectif : 12 milliards de dollars

Rappel  : Rise Capital est un fonds d’investissement russe basé en Suède et détenu à 50% par Nekton Group, dont Lopez est l’actionnaire principal. Nekton est spécialisé dans la levée de fonds pour des projets d’infrastructure pétrolière et dans le négoce de produits bruts et raffinés. «Je suis très content de cette signature. Nous avons eu l’occasion de faire du business ces deux dernières années avec des grosses banques en Russie et avions pu constater que les gens de Rise Capital étaient fiables, explique Lopez. Ils étaient actifs dans cette région du Yamal qui est la plus prometteuse. C’est la région qui détient les plus grandes réserves du monde. Il me semblait alors évident que nous devions nous revoir.»

Rise Capital, engagée en ce moment à hauteur de 2 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure en Russie, compte développer ses capacités d’investissements au niveau de 12 milliards de dollars ces prochaines années.

Fatalement, le caractère astronomique de ces chiffres a été suffisamment important pour éclipser, aux yeux de Gérard Lopez, les dénonciations dont le Fola a été victime. Le président du club eschois s’est d’ailleurs refusé à commenter ce nouvel épisode qui malmène le foot luxembourgeois. Pour lui, il était temps d’entonner ce qu’il avait à entonner  : hip hip hip Oural!

Matthieu Pécot

Lire aussi : Affaires Becca-Lux-Lopez : quand Lux déclare forfait à Differdange

 

Becca / Lux : la diffamation jugée le 25 janvier 2016

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Au début de l’été, Flavio Becca avait lancé une citation directe, devant la chambre correctionnelle, contre Éric Lux et sa société Ikodomos Holding pour calomnie et diffamation. Lundi matin, le tribunal a fixé la date du 25  janvier 2016 pour l’affaire.

Auparavant, il a vérifié s’il n’y avait pas une information judiciaire en cours contre Flavio Becca. « Si tel avait été le cas, le tribunal aurait dû attendre avant qu’il puisse se pencher sur la diffamation. Mais comme il n’y a pas d’information judiciaire ouverte en ce qui concerne ces faits, le tribunal a pu fixer l’affaire », récapitule Me Pol Urbany, l’avocat de Flavio Becca.

Pour rappel, cette citation directe avait été lancée après qu’une plainte pour «abus de biens sociaux» avait été déposée à l’encontre de Flavio Becca devant le parquet de Luxembourg. On lui reprochait, entre autres, d’avoir privilégié le gardien du club dudelangeois Jonathan Joubert lors de l’achat de son appartement.

F. A.

Burger King pourrait remplacer Quick au Luxembourg

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Nouveau propriétaire du groupe Quick, le groupe français Bertrand serait en discussion avec un repreneur qui ferait passer les neuf restaurants Quick du Grand-Duché sous les couleurs de Burger King, selon les informations du journal belge Le Soir.

Le groupe Bertrand a mis en vente en début d’année les activités belges et luxembourgeoises de Quick. En Belgique, le groupe refuserait de vendre les restaurants belges à un groupement de franchisés qui s’était constitué à cette fin, selon Le Soir. En se portant acquéreurs, les franchisés cherchaient notamment à éviter qu’un autre acheteur n’acquiert la franchise Burger King et ne fasse passer tous les restaurants sous l’enseigne américaine. Ainsi la perspective de voir Quick se transformer en Burger King en Belgique se précise.

Idem au Luxembourg, puisque Le Soir écrit que « le groupe Bertrand serait en discussion avec un repreneur qui ferait passer les neuf restaurants (243 employés) sous les couleurs de l’enseigne américaine ». La marque est détenue au Grand-Duché par la société Happy Quick, dont 55% appartiennent à la maison-mère et 45% au groupe Promobe de Flavio Becca.

Plus aucun restaurant Quick

Si ces informations se confirment, il ne restera donc bientôt plus aucun restaurant « Quick ». Le groupe Bertrand, numéro 2 français de la restauration, avait en effet acquis le groupe Quick en 2015 en annonçant que l’ensemble des restaurants français passeraient ces prochains mois sous l’enseigne Burger King. Adieu Giant et Quick n’ Toast ?

Le Quotidien

Abus de biens sociaux : Flavio Becca n’était pas hors jeu

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La plainte déposée par Éric Lux contre Flavio Becca pour abus de biens sociaux a été classée sans suite.

L’affaire concernait la vente au gardien du F91 Jonathan Joubert d’un logement à un prix qui aurait été préférentiel et qui aurait lésé l’entreprise commune des deux hommes d’affaires luxembourgeois.

La plainte pour «abus de biens sociaux» déposée par Éric Lux contre Flavio Becca a été classée sans suite lundi par la justice. Éric Lux prétendait dans cette plainte que Flavio Becca aurait vendu, le 20 avril 2012, à Jonathan Joubert, qui était le gardien de but du F91 Dudelange et de l’équipe nationale, un appartement à un prix largement en dessous du prix normal. «Éric Lux prétendait qu’il s’agissait d’un « cadeau » en faveur de Jonathan Joubert pour amener ce dernier à prolonger son contrat avec l’équipe F91 dont les sociétés de Flavio Becca sont les sponsors principaux», rappelle l’avocat de ce dernier dans un communiqué diffusé à la presse hier. À la suite de cette vente, Éric Lux avait porté plainte à la fédération de football, estimant que ce tarif préférentiel était de la corruption.

Concernant l’abus de biens sociaux, Éric Lux reprochait à Flavio Becca, alors son partenaire en affaires, d’avoir appauvri leur société commune Trivola dont il est l’administrateur délégué, et ce au préjudice des actionnaires (dont Ikodomos, la société d’Éric Lux). Notons que la fédération avait exclu toute poursuite disciplinaire dans cette affaire. «Après une enquête de la police judiciaire, il s’est avéré que la vente de l’appartement à Jonathan Joubert s’était faite à un prix normal et, pour le surplus, que bien avant cette vente, le joueur avait déjà prolongé son contrat avec le F91 jusqu’en 2014. Les affirmations d’Éric Lux étaient donc gratuites et fausses», précise Maître Pol Urbany, l’avocat de Flavio Becca dans un communiqué.

Un avocat qui prépare d’ailleurs la contre-attaque dans cette guerre entre les deux hommes d’affaires.

Nouveau round en novembre

Ainsi Pol Urbany rappelle que Flavio Becca s’était «insurgé contre les mensonges et accusations gratuites et avait lancé une citation directe contre Éric Lux et Ikodomos devant la chambre correctionnelle du tribunal de Luxembourg pour calomnie et diffamation». Pour Flavio Becca, il s’agissait d’un «plainte abusive et «insensée» d’Éric Lux parmi de nombreuses autres, dont les seuls buts étaient de lui «nuire», de «porter atteinte à sa réputation et d’exercer des pressions». L’année dernière, Flavio Becca soulignait que ces plaintes «faisaient partie d’un chantage global d’Éric Lux, ce dernier essayant de se faire attribuer une partie du patrimoine du fonds Olos qui ne lui revenait pas». Il s’agissait, pour Flavio Becca, «d’un des nombreux aspects d’une « guerre Éric Lux » contre lui».

Et la guerre va se poursuivre. En effet, comme le rappelle Me Pol Urbany, cette plainte d’Éric Lux et de sa société aurait ainsi permis de «bloquer la citation directe au correctionnel contre eux : tant qu’une enquête contre Flavio Becca était en cours, ils refusaient de se défendre contre le reproche de calomnie et de diffamation». Et Pol Urbany d’ajouter : «Ce jeu est à présent terminé. La procédure contre Éric Lux et Ikodomos devant la chambre correctionnelle pour calomnie et diffamation peut donc continuer.» Une audience pour évoquer cette citation directe a été prévue en fin d’année, le 28 novembre. Pas sûr que les esprits se soient calmés d’ici là…

Lundi, par la plume de son avocat, Flavio Becca a souligné qu’il était «inacceptable que des personnes malintentionnées, par des histoires inventées et des affirmations mensongères, salissent son image et mettent en doute son intégrité commerciale et son honnêteté dont il a toujours fait preuve. Pour cette raison, il continuera à veiller à ce que des gens pareils soient pénalement poursuivis pour leurs actes malicieux».

Le Quotidien

Affaire Becca / Lux : remise sine die

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Au début de l’été 2015, Flavio Becca avait lancé une citation directe contre Éric Lux et sa société Ikodomos Holding pour calomnie et diffamation. Il était prévu que la 12e  chambre correctionnelle du tribunal d’arrondissement se penche, lundi matin, sur cette affaire. Pour rappel, cette citation directe avait été lancée après qu’une plainte pour «abus ...

Restaurants Quick au Luxembourg : Flavio Becca vend ses parts

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Entamées fin 2015, les opérations de rachat des restaurants Quick sont désormais terminées : les neuf restaurants luxembourgeois appartiennent désormais à 100% à la société Burger Brands Belgium (QSR Belgium). L’enseigne sera maintenue, en parallèle d’un développement de la marque Burger King. Fin 2015, l’ensemble des restaurants Quick de France, de Belgique et du Luxembourg ...

Flavio Becca tacle sèchement Gérard Lopez dans L’Équipe

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En ce moment, Gérard Lopez, président du Fola et optionnellement nouveau patron de Lille OSC se fait raser gratis tous les jours. Jeudi, c’est un portrait du quotidien français L’Équipe qui l’a égratigné. Lui prêtant des connections «troubles» pendant son expérience F1 chez Lotus, notamment du côté de la Russie. Rappelant pour la forme que ...

Les dettes de l’Excelsior Virton réglées grâce à Flavio Becca ?

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Les joueurs de l’Excelsior Virton vont être payés. Les dettes institutionnelles du club aussi vont disparaître d’un coup de baguette magique, celui du patron du F91 Dudelange, selon les médias belges. Le club sera dans les clous juste avant qu’il ne passe devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport chargée de lui octroyer (ou ...

Virton : et maintenant, Anthony Moris ?

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[Carré de Guy Hellers] « Flavio Becca va-t-il réaliser l’irréalisable ? »

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[Carré de Guy Hellers] « Becca a ramené les gros clubs du foot européen au Luxembourg »

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Flavio Becca va-t-il reprendre Kaiserslautern ?

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Décidément, Flavio Becca est annoncé un peu partout ces derniers temps. Toujours à la tête du F91, qu’il a conduit cette saison en phase de poules de l’Europa League, l’argentier luxembourgeois songe à prendre les rênes du Swift Hesperange la saison prochaine. Mais pas seulement. En effet, comme le rapportait dans son édition de lundi ...

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L’Excelsior Virton, le club des Luxembourgeois Anthony Moris, Aurélien joachim, Lucas Prudhomme et Loris Tinelli, pourraient remonter plus facilement en Proximus League (D1B). C’est une très bonne nouvelle. Selon nos confrères de l’Avenir, « l’autre » club de Flavio Becca (patron du F91 Dudelange) pourrait profiter d’une aubaine : Tessenderlo, l’actuel leader de D1 amateurs, ne demandera ...
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